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Spotlight : Créature de cauchemar

Sans savoir pourquoi ou comment j'étais arrivé ici, j'étais dans un couloir. Un couloir froid et sombre, les murs et le sol en béton sale, sans portes, comme un cul de sac, le fond derrière moi. Juste un couloir vide d'environ cinq mètres, ouvert au fond à gauche, le peu de lumière venait de là-bas.

Soudain, j'entendis des pleurs d'enfants, puis une dizaine de petites filles d'à peine six ou sept ans entrèrent en pleurant et en criant, de peur sûrement. Leurs vêtements étaient sales et déchirés, mais normaux. Elles ne faisaient pas attention à moi. Ne sachant pas comment réagir, je sortis du couloir pour arriver dans un autre. Contre le mur de gauche, je remarquai six garçons assis calmement à une vieille table en planches de bois pourries et poussiéreuses.

À ma droite, la sortie. Les pleurs des filles avaient cessé sans que je m'en rende compte. Comme ils ne faisaient pas attention à moi, je me précipitai vers la sortie... puis me retrouvai au fond du premier couloir. Les petites filles avaient disparu.

J'aurais dû être terrifié, pourtant je ne ressentais rien. Puis j'entendis les mêmes pleurs, les mêmes cris, puis les mêmes petites filles entrèrent. Étrange. Je sortis sans attendre dans le deuxième couloir et vis les mêmes garçons. Cette fois je piquai un sprint vers la porte, mais au moment même où je la franchis, je fus comme assommé, ma vue s'assombrit, je heurtai le sol et me retrouvai une fois de plus au fond du couloir des filles.
                  
Je commençais à flipper, de plus je me sentais observé. Il faisait vraiment sombre. J'entendis une nouvelle fois les pleurs, les petites filles entrèrent, je sortis. Les garçons étaient évidement là. Je remarquai une tache de sang sur le mur du fond qui n'était pas là avant. Je sprintai sans attendre vers la porte... et me retrouvai dehors.

Il faisait presque nuit, le coucher de soleil me semblais étrange. C'était sûrement une impression. J'étais dans un petit terrain mal entretenu, l'herbe était très haute et aplatie par endroits; au fond, des carcasses de voitures calcinées. À ma droite une forêt d'immenses sapins, à ma gauche, des montagnes... il n'y a pas de montagnes à moins de 400km de chez moi... mais où étais-je et qu'est-ce que je faisais là ?! L'endroit était isolé, personne n'aurais pu nous trouver ici. Je me tournai vers la bâtisse que je venais de quitter. Elle était en béton, comme les murs des couloirs, et le toit était plat.

Je remarquai un abri en tôles, entre la bâtisse et la forêt. Je pris une décharge d'adrénaline : une silhouette humanoïde, très large, était tournée vers moi et m'observait d'un sourire sadique.

Dans la semi obscurité, je ne pouvais voir que les derniers rayons du soleil se refléter sur ses dents tordues. Son sourire malsain remontait presque jusqu'à ses oreilles. Sans réfléchir, je reculai le plus vite possible. J'étais terrorisé. La créature se jeta sur moi, et disparut à mi-chemin. À peine une seconde plus tard, quelque chose se posa sur mon épaule, je hurlai et la griffai.

Je me tournai et vis la chose, à peine un mètre derrière moi. Je hurlai d'horreur: ses yeux étaient immenses et totalement noirs. Je ne pouvais plus bouger d'un millimètre, et je gémissais de peur. Elle mesurait deux têtes de plus que moi, avait la peau extrêmement blanche, presque translucide, qui laissait voir des veines bleues. Ses mains étaient immenses, sa main droite était griffée et saignait. Je fus parcouru d'un frisson. Ses yeux contrastaient affreusement avec sa peau, son visage était d'une forme squelettique, son sourire plus méchant, sadique et flippant. Je remarquai une petite lame de cutter plantée dans son épaule gauche. Sa peau était cicatrisée autour.     

J'étais toujours paralysé. Il se pencha vers moi et me dit, d'une voix lente, inhumaine, grinçante: « Tu m'as fait perdre du temps et tu m'as blessé. Tu ne me laisses pas le choix. » Poussé par l'instinct de survie, je tentai de courir mais la créature me barra la route et m’asséna un coup de poing dans les côtes d’une force inouïe. Je volai un mètre en arrière et m'écrasai au sol en criant: elle m'avait certainement brisé plusieurs côtes. Je pleurais.

La chose m'attrapa par les cheveux, me traîna sur quelques mètres et me roua de coups plusieurs minutes, je pouvais à peine bouger. La souffrance était pire que la terreur que je ressentais à chaque fois que je croisais le regard de cette chose. Je me sentais partir. Je voulais partir. Cette créature était ignoble. Elle était penchée au-dessus de moi et m'observait, elle savait sûrement que j'étais en train de mourir. Dans un dernier effort, sans prévenir, je lui attrapai la gorge. Elle cria, son sourire disparut l'espace d'une seconde, elle attrapa mon bras, sourit et me frappa violemment à la tête, une seule fois. Ma dernière vision fut ses yeux horribles.


J'ouvris les yeux et les refermai aussitôt, aveuglé par une lumière intense. Le paradis ? Je rouvris les yeux lentement. Non, une chambre d'hôpital. Là seulement je ressentis la douleur, et remarquai que j'étais sous morphine. Je regardai par la fenêtre et vit la montagne, sûrement le Mont-Blanc. Un médecin entra dans ma chambre. Il me demanda mon nom, mon prénom, le numéro de téléphone de mes parents, etc... Il fît la grimace quand je lui dis que je vivais dans les Ardennes et que je ne savais pas comment j'étais arrivé ici. Il m'annonça que j'avais quatre côtes et un bras cassé, et que c'était un randonneur qui m'avait trouvé au milieu d'un chemin. Je ne comprenais plus rien. Qu'est-ce que je faisais au milieu d'un chemin? Où était passée la chose? Et les gosses? Je ne voulais surtout pas en parler au médecin. Il me demanda si je voulais qu'il me laisse seul un moment, je répondis par l'affirmative. Avant qu'il parte, je lui demandai un stylo et un carnet, il alla me les chercher, puis il me laissa seul. 

Et je suis là, couché dans mon lit d'hôpital, à 400km de chez moi sans savoir comment j'y suis arrivé, à écrire mon histoire. Ses yeux me hantent. Il y a à peine une minute, mon électrocardiograpmme s'est affolé subitement : il était là, collé à ma fenêtre, pourtant au 2ème étage, en train de m'observer de ses yeux d'un noir d'encre. Il est sûrement là pour moi. Cela fait 5 minutes que j'appuie comme un malade sur l'interrupteur pour qu'une infirmière vienne. Je crie mais personne ne m'entend. L'électrocardiograpmme bippe comme s'il était devenu fou. Je sais qu'il est là. Il y a comme un rire ressemblant à un grognement venant du couloir.

6 commentaires:

  1. J'ai beaucoup aimé la pasta, mais une faute m'a gênée dans ma lecture : Que les derniers rayon se reflétaient ou les derniers rayons de soleil se refléter serait plus correct

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  2. Ce n'est pas une faute. La phrase ne veut pas dire que le personnage ne peut pas voir les rayons, mais au contraire que c'est la seule chose qu'il peut voir. Similaire à la phrase "je pouvais voir les rayons se refléter [...]"

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  3. Je me souviens de cette pasta, une des première qui m'a marqué. L'histoire est incroyable et le fait qu'on ai pas de réponses à nos questions la rend encore plus incroyable, je trouve.

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  4. Bonne lecture, malgré les petites ressemblances avec d'autres, j'aime bien le mystère gardé à la fin. Après, y'a quelques répétitions rapides qui m'ont gêné, mais c'est que moi, j'suis assez pointilleux là dessus.

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  5. Je trouve ça mal écrit. Et j'y vois de nombreuses similitudes avec le Slender Man (ce qui n'est pas forcément un reproche en soi).

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  6. évidemment*,
    tâche*,
    le coucher de soleil me semblait*

    Outre les fautes d'orthographe, je trouve cela également plutôt mal écrit, d'autant plus qu'il n'y a aucun contexte ni suite. Effort sympathique tout de même. Les descriptions sont assez bien faites.

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